L’application de la stratégie nationale de bonne gouvernance dans les différents établissements publics et privés va aider à lutter contre la corruption au sein de l’administration. C’est ce que pense Tarek Bahri, directeur général chargé de la Gouvernance à la présidence du gouvernement, qui intervenait lors d’une journée d’information organisée à Tunis, mercredi 9 septembre. Il précisera par la suite que «les normes tunisiennes de bonne gouvernance seront conformes aux standards internationaux dans ce domaine et constitueront un cadre propice pour renforcer les fondements de l’intégrité et de l’éthique de la profession».
Cette rencontre portait sur la sensibilisation au démarrage de la stratégie de bonne gouvernance.
Selon Tarek Bahri, la mise en place de cette stratégie dont le gouvernement s’emploie à définir les contours et les domaines d’application dans les différents gouvernorats vise la consécration d’un code de conduite pour le personnel outre une gouvernance citoyenne responsable.
«Cette stratégie offrira une structure organisée permettant l’adhésion des structures administratives des établissements publics et privés à la bonne gouvernance», a- t-il encore dit.
De son côté, le gouverneur de Tunis, Fakher Gafsi, a souligné que son gouvernorat a entamé depuis mars 2012 la mise en place des premiers fondements de la bonne gouvernance, à travers la désignation des responsables chargées des cellules de la bonne gouvernance et la contribution à l’élaboration de la consultation nationale sur le code de conduite de l’agent public en 2013.
Le gouvernorat a, dans ce cadre, procédé à la nomination d’un responsable chargé de l’accès à l’information et mobilisé tous les moyens logistiques nécessaires à cet effet. La lutte contre la corruption ne peut être menée qu’à travers un contrôle permanent des services publics, a-t-il conclu.