La Banque africaine de développement (BAD) et la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI) ont dernièrement signé, à Abidjan, un accord de don du Fonds d’assistance au secteur privé africain (FAPA) d’un montant de 947.625 dollars US au titre d’un appui au développement de l’entreprenariat en Côte d’Ivoire.
La lettre d’accord de don a été signée par le vice-président de la BAD, chargé des infrastructures, du secteur privé et de l’intégration régionale, Solomon Asamoah, et le président de la CGECI, Jean Kacou Diagou.
Ce don rentre dans le cadre d’un Projet d’appui au développement de l’entreprenariat en Côte d’Ivoire. Il servira à l’identification conjointe de jeunes promoteurs dont les projets seront formatés en opérations finançables, à l’accompagnement et au renforcement des capacités de ces jeunes entrepreneurs, à la facilitation de l’accès au financement auprès des banques commerciales et à l’établissement de liens étroits entre ces jeunes promoteurs et les grandes entreprises partenaires du Projet.
Le projet vise 200 plans d’affaires qui seront soumis à compétition par de jeunes entrepreneuses et entrepreneurs de Côte d’Ivoire. Il est l’une des nombreuses interventions de la BAD dans le cadre général de sa coopération avec la Côte d’Ivoire et de son soutien aux axes majeurs nationaux, notamment l’emploi des jeunes et le développement de l’entreprenariat.
S’exprimant au terme de la signature de l’accord, le Vice-président Asamoah s’est félicité des relations fructueuses entre la Banque et le Japon. Celles-ci se sont traduites par la mise en place du fonds qui, selon lui, «constitue une opportunité pour les jeunes africains ». «L’inclusion financière et l’entreprenariat des jeunes sont extrêmement importants pour la BAD, et ils permettront à ceux-ci de transformer leur rêve en réalité. »
Quant à Diagou, il exprimé sa gratitude à la BAD pour son appui, notant qu’en soutenant les jeunes, c’est toute la nation que l’institution accompagne dans les projets innovants, leur permettant ainsi de créer des PME qui deviendront de grandes entreprises. « Il est important que beaucoup de jeunes qui viennent sur le marché du travail, se tournent dorénavant vers l’entreprenariat,» a-t-il souligné.
«La BAD a mis l’inclusion financière au centre de sa stratégie de développement du secteur financier. Ce projet qui permettra l’accès au financement à 200 jeunes donnera ce coup de pouce si souvent absent à la jeunesse de notre continent qui pourtant ne manque ni d’idée ni d’esprit d’initiative », a déclaré Robert Masumbuko, chef de division p.i. de l’inclusion financière.
Ce projet a été rendu possible grâce à FAPA, un fonds thématique multi-donateurs, qui octroie des subventions pour le renforcement des capacités, le capital d’amorçage et les services de conseils afin d’appuyer la mise en œuvre de la stratégie de développement du secteur privé de la Banque.
Le portefeuille FAPA comprend des projets régionaux et nationaux qui visent à améliorer l’environnement des affaires, le renforcement des systèmes financiers, la construction d’infrastructure compétitive, la promotion des échanges et le développement des micros, petites et moyennes entreprises. Les gouvernements du Japon et de l’Autriche, ainsi que la BAD sont des contributeurs actifs. A ce jour ils ont financé 57 projets à travers le continent africain pour un montant total dépassant les 46 millions de dollars US.
Source : BAD