Le ministère des Technologies de la communication et l’Economie numérique est en ébullition. Noomane El Fehri, en charge de ce département, est décidé à ne pas se laisser dépasser par les avancées technologiques dans le numérique. “S’engager dans l’économie numérique est une question de vie ou de mort pour la Tunisie. Le monde évolue avec une rapidité déconcertante. Nous tenons à ce que nos enfants épousent l’ère du temps. Dans 5 à 10 ans, les enfants qui viennent aujourd’hui d’intégrer l’école évolueront dans une dimension que nous ne connaissons pas encore. Nous allons investir ce qu’il faut dans l’infrastructure, arrêter de mettre en place des programmes ou lancer des études et ne pas les concrétiser sur le terrain“, a-t-il.
Et d’ajouter : “Nous avons signé une convention avec la BTS (Banque tunisienne de solidarité, ndlr) pour un fonds d’entrepreneuriat numérique de l’ordre de 10 millions de dinars pour financer les petites start-up”.
Mieux encore, pour développer le partenariat entre public et privé dans le secteur du numérique, la nouvelle loi PPP (partenariat public/privé), soumise à l’approbation de l’ARP et encore en instance aujourd’hui, exclut l’économie numérique régie par la loi PPP promulguée en 2008.
Par ailleurs, pour généraliser l’accès d’Internet haut débit aux 2,7 millions de familles tunisiennes, le ministère compte déployer les grands moyens pour s’assurer qu’elles disposeront de l’Internet: “C’est la porte du monde”. Nous rentrons dans une phase de planification sur 5 ans. Le gouvernement s’est fixé des objectifs pour achever tous les travaux relatifs à l’infrastructure physique haut débit réel. C’est ce qui explique le lancement de la 4G d’ici l’été prochain avec 149 mégas/s pour TT, 69 mégas/seconde pour Ooredoo, et Orange qui a fait participer ses clients à l’entrée sur le marché de la 4G.
Plus de détails sur les programmes du ministère des TIC et de l’Economie numérique seront divulgués dans l’entretien qui paraîtra prochainement publié sur WMC.