Le forum African Caucus a récemment réuni, à Luanda (Angola), une vingtaine de ministres des Finances et quatorze gouverneurs des Banques centrales d’Afrique.
A l’ouverture du conclave, le vice-président d’Angola, Manuel Vicente, a affirmé que le développement durable était inexistant dans un contexte de pauvreté. Et que les pays africains devaient avoir une vision plus globale et intégrée de la diversification de l’économie fondée sur des chaînes de valeur, nationales et régionales, dans des secteurs potentiellement concurrentiels. «Nous devons apporter davantage de valeur ajoutée à nos ressources, que ce soit dans nos activités directement productives, ou à travers des infrastructures et activités complémentaires ou de support, telles que les systèmes de transport et les télécommunications ou les systèmes bancaires et financiers gérant les pôles intégrés de développement».
Selon un rapport sur la compétitivité en Afrique publié cette année, la faiblesse des infrastructures est l’un des facteurs expliquant la faiblesse de la diversification et la compétitivité très réduite de l’économie en Afrique.
La consultation des gouverneurs sur des thématiques telles que les perspectives économiques régionales, la transformation et la diversification économiques, le combat contre les flux financiers illicites en vue d’améliorer la mobilisation de ressources internes et les sauvegardes environnementales et sociales, ont constitué les panels de discussion au long de la journée d’ouverture de la rencontre.
Le forum Caucus Africain a été créé en tant qu’antichambre des Assemblées annuelles du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale afin que ces deux organismes discutent du Mémorandum qu’ils présenteront lors de la Réunion de haut niveau des institutions de Bretton Wood.
Le Caucus Africain a été créé dans le but d’éviter qu’au sein de l’Assemblée annuelle du FMI et de la BMI, les gouverneurs africains présentent, de forme isolée, les problèmes économiques et financiers qui affligent leur pays.
D’après communiqué