Le ministre du Commerce, Ridha Lahouel, qui s’exprimait lors d’un séminaire sur l’impulsion des exportations dans la région de Kébili, estime que l’importance de la plateforme du commerce électronique qui concerne, dans une première étape, 100 petites et moyennes entreprises (PME), quant au développement des exportations dans les gouvernorats du sud.
Intervenant à l’ouverture de la manifestation “Kébili exporte”, en présence de responsables régionaux des gouvernorats de Kébili, Gabès, Tozeur et Tataouine, Lahouel a appelé les entreprises des gouvernorats du sud à participer à de tels programmes devant leur permettre de se positionner sur les plus grandes plateformes mondiales d’échange commercial électronique (e-commerce).
La directrice générale du centre de promotion des exportations (CEPEX), Aziza Hatira, relève que l’Etat a consacré près de 22 millions de dinars au fonds de développement des exportations (FODEX) en plus de près de 37 millions de dinars destinés au soutien des exportateurs dans les différentes régions du pays.
Les participants ont évoqué, lors de cette rencontre, les problématiques qui entravent le processus de développement dans la région. Il s’agit essentiellement du refus des banques de financer les jeunes promoteurs et des problèmes fonciers nécessitant la mise en oeuvre des décisions ministérielles relatives à la région de Kébili, la création d’une société à capital risque (SICAR) et l’application de la loi sur les énergies renouvelables.
Ils ont fait savoir, dans ce contexte, que le gouvernorat de Kébili, qui produit environ 70% de la production de Deglet Nour, n’exporte directement que 10% de cette production, d’où la nécessité de trouver des solutions afin de mieux profiter de cette richesse.
Un protocole de coopération entre l’union régionale de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (URICA), à Kébili, et la chambre d’industrie et du commerce dans le gouvernorat algérien d’El Oued a été signé à la fin de la rencontre. L’objectif est de renforcer l’échange et la participation aux foires et salons.
Il s’agit, également, de mettre à profit les expertises dans le domaine de la lutte contre les maladies des palmiers et de créer une dynamique de développement intégral dans les deux régions.