L’implication de tous les acteurs locaux dans la gestion environnementale et à la mise en oeuvre d’une démarche claire de gestion communautaire intégrée pourraient aider à sédentariser les populations locales et réduire le taux de l’exode rural qui s’élève à 12%, à Cap Serrat et Cap Negro.
Il s’agit des principaux objectifs du projet régional “Gouvernance et développement des connaissances”, financé par le Fonds pour l’environnement mondial (FEM) à hauteur de 100.000 euros (plus de 200.000 dinars) et piloté par le Plan Bleu (Agence de mise en oeuvre du projet).
Selon les représentants d’ONG et les parties prenantes au projet, plusieurs obstacles entravent la réalisation des projets dans les deux sites précités. Il s’agit surtout du peu d’engagement des populations locales, du manque de coordination entre les autorités locales et centrales et des conflits entre les municipalités et les délégations.
Mouafek Ghoulem, président de l’Association locale de développement intégré et durable (ALDID) à Cap Negro, a appelé à renforcer le réseau des associations à Cap Negro et Cap Serrat et à mieux coordonner entre les administrations pour accélérer la réalisation des projets publics et à faire mieux connaître la région (Cap Serrat – Cap Negro) à travers les médias.
Il a aussi recommandé la création d’écogardes environnementaux pour préserver les richesses naturelles, et ce dans le cadre de la responsabilisation de la population locale et la valorisation des produits locaux de la région (produits artisanaux, industrie du miel et des huiles essentielles…).