Selon l’Inventaire 2015 “des mesures de soutien pour les combustibles fossiles” de l’OCDE, le soutien public à la production et à la consommation de ces combustibles représente, dans les 34 pays de l’OCDE et les six grandes économies émergentes du G20 (Brésil, Chine, Inde, Indonésie, Russie et Afrique du Sud), 160 à 200 milliards de dollars/an.
Il s’agit là quasiment du double du montant nécessaire pour atteindre les objectifs de financement de la lutte contre le changement climatique (100 milliards USD par an, d’ici 2020), estime le secrétaire général de l’OCDE, Angel Gurria.
L’Inventaire, présenté le 21 septembre à Paris, selon le site “actu-environnement”, recense près de 800 programmes de dépenses et allégements fiscaux mis en œuvre dans ces 40 pays, lesquels incitent à produire ou à consommer des combustibles fossiles. L’ensemble de ces pays représente 80% des émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES).
Pour Gurria, “nous devons changer le cours des choses. Le nouvel Inventaire de l’OCDE propose une feuille de route pour transformer des politiques qui sont héritées d’une époque où l’on considérait la pollution comme une conséquence tolérable de la croissance économique”.