La saison des soldes d’été 2015 (du 15 juillet au 30 septembre 2015) est une réussite par rapport aux précédentes, de l’avis d’Abdelkader Timoumi, directeur des enquêtes économiques au ministère du Commerce.
En effet, 2.170 points de vente ont participé aux soldes d’été contre 2.400 l’année précédente, selon Timoumi qui précise que la saison estivale des soldes de 2015 est parvenue à garder presque le même niveau que celui de l’année dernière, bien que le nombre de points de vente y ayant adhéré soit inférieur à celui prévu -c’est-à-dire 2.500 points de vente.
Près de 1.461 entreprises ont pris part à la saison des soldes, dont 1.000 relevant du secteur du prêt-à-porter et représentant 70% du total des entreprises adhérentes. Le reste, soit 30%, sont des entreprises opérant dans les secteurs des tissus, chaussures, meubles, produits électroménagers, cadeaux, produits cosmétiques et autres secteurs.
Le Grand Tunis a été le plus concerné par les soldes d’été, avec 48% des points de vente adhérents, les gouvernorats de Sfax, Nabeul, Sousse, Monastir, Bizerte, Kairouan, Mahdia, Kébili et Gabès se partageant le 52% restants.
S’agissant du degré de crédibilité des soldes, les résultats préliminaires, arrêtés au 30 septembre 2015, indiquent la réalisation de 1.179 opérations d’inspection de 2.170 points de vente. Ces inspections ont permis de relever 239 infractions dans 20% des points de vente contrôlés, contre 189 infractions au cours de la saison précédente. La plupart de ces infractions concernent les faux soldes (41 infractions), des soldes non déclarés (56), le non affichage des prix (75), la fausse publicité (13), la facturation (26), des promotions illégales (9) et des infractions diverses (19).
D’après Timoumi, les contrevenants sont passibles de sanctions financières, à savoir des amendes allant de 100 dinars à plusieurs milliers de dinars. Il précise que la participation à la saison des soldes d’été est facultative, mais l’entreprise qui y participe doit respecter les dispositions de la loi numéro 40 de juin 1998 relative aux techniques de vente et à la publicité commerciale, l’objectif étant de garantir la transparence totale dans le choix du consommateur. Le non respect des clauses de ladite loi et les problèmes de qualité des produits soldés ne se posent pas pour les marques commerciales connues mais peuvent être constatés lorsqu’il s’agit de commerçants vendant des articles dépourvus d’une marque, a assuré le responsable.