C’est le 19 octobre que la Tunisie entame ses négociations dans le cadre de l’Accord de libre-échange complet et approfondi (ALECA) avec l’Union européenne sur la libéralisation des échanges des produits agricoles et des services. C’est ce que précise le ministre du Commerce, Ridha Lahouel, alors qu’il présidait jeudi la Commission régionale de maîtrise des prix dans le gouvernorat de l’Ariana.
A cette occasion, il a déclaré que les premières discussions vont démarrer avec la partie européenne pour examiner les moyens de libéraliser le secteur des services et faciliter l’accès des produits agricoles nationaux au marché européen, dans la perspective d’améliorer la balance commerciale et de renforcer l’économie tunisienne.
Selon lui, les négociations sur la libéralisation des échanges des produits agricoles et des services concernent, outre l’Union européenne, l’Algérie, l’Iran et nombre de pays asiatiques, à la faveur de l’évolution de la production de l’huile d’olive et des dattes destinées à l’exportation. Il s’agit aussi de poursuivre le soutien des entreprises exportatrices des produits agricoles et des services dans les régions.
S’agissant du projet d’installation d’une zone franche à Choucha à Ben Guerdane (gouvernorat de Médenine), le ministre a souligné l’avancement des études et des terrains réservés au projet qui s’étend sur une superficie de 180 ha.
Ce projet devrait entrer en exploitation dans les années à venir et pourrait créer près de 2.000 postes d’emploi.
Lors de sa rencontre avec les représentants des directions régionales, de la société civile et des organisations actives dans le gouvernorat de l’Ariana, le ministre a insisté sur l’importance de poursuivre le renforcement du contrôle économique sur les marchés et les espaces commerciaux afin de juguler la flambée des prix et lutter contre toute forme d’escroquerie surtout en ce qui concerne l’affichage des prix et les unités de pesage.