On a eu la Troïka qui n’a pas tellement réussi, et depuis quelques temps, on sent bien qu’une autre trinité gère le pays mais on ne sait pas trop qui en est le chef d’orchestre:
– Est-ce le gourou de MONPLAISIR, dont le talent n’a d’égal que celui d’une éolienne qui protège son environnement tout en produisant une seule variété d’énergie politique à revendre qu’il distille à doses homéopathiques aussi bien à ses troupes qu’aux autres qui croient faire partie de l’opposition dite démocratique… sans oublier les courants vagabonds qui errent sur les monts frontaliers? Que voulez-vous, ces pauvres hères appliquent à la lettre les inamovibles préceptes dudit parti.
– Est-ce le grand commis de l’Etat installé à la Kasbah qui n’a jamais, depuis le jour où il a intégré la fonction publique, n’a jamais fait ce qu’on appelle la politique mais a servi l’Etat avec un grand “E“, et a toujours respecté son métier? Il me rappelle beaucoup un éminent homme de la télé, SAMI FEHRI, qui arrive à faire une émission captivante avec un audimat respectable rien qu’avec des boîtes vides! Deux hommes qui respectent leurs métiers et qui –à certains égards- en manipulent des boîtes vides!
– At. least the best ! l’Homme politique, avec un grand “H“ qui, du haut de ses 90 ans et de CARTHAGE, contemple ce beau panier de crabes où les uns et les autres se battent et courent dans tous les sens sans trop savoir ce qu’ils veulent si ce n’est le pouvoir, et ce sans programme ni objectif aucun: et c’est à BCE de tempérer toutes les ardeurs et de faire faire bouger une machine grippée de partout. Est-ce une mission impossible? J’ose espérer que non…
Dans ces trinités où la recherche du centre de gravité devient une opération relève parfois du miracle. Faut-il rappeler que le pays est depuis la nuit des temps composé de trinités et de trios dont celui qui pose le plus de problèmes: le fameux triangle de la pauvreté, en l’occurrence les trois K: la zone couverte par le triangle dont les sommets sont Kef-Kairouan-Kasserine. Mais la question qui se pose reste: quelle politique pour ces régions et qui doit mener cette politique: des technocrates ou des ploutocrates?