Les difficultés rencontrées dans la réalisation de 80 projets d’infrastructure bloqués (ponts et routes), d’un coût de 2,5 milliards de dinars, ont été surmontées. C’est en tout cas ce qu’a assuré le ministre de l’Equipement, de l’Habitat et de l’Aménagement du territoire, Mohamed Salah Arfaoui, alors qu’il tenait une conférence de presse, jeudi 8 octobre, au Palais du gouvernement à la Kasbah.
Il a affirmé que 95% des problèmes d’ordre administratif et conjoncturel ont été résolus. Les travaux de 25 projets ont repris sur un total de 34 projets totalement bloqués dont le coût total est de 500 MDT, soit 70% de la totalité des projets. Ces projets, dont les travaux ont déjà été lancés concernent notamment l’échangeur «Ezzouhour», la déviation de la ville de Grombalia et la réhabilitation de la route régionale 113 Aïn El Inba/Beni Khdach (Médenine).
Le membre du gouvernement a annoncé la reprise des travaux de 43 projets d’un coût de 1,65 milliard de dinars. Ces projets, qui concernent notamment la route régionale 623 reliant Bouâarada à Siliana, représentent 90% de la totalité des projets bloqués (47), dont le coût s’élève à 1,90 milliard de dinars tunisiens.
Il a évoqué l’inachèvement de certaines tranches du projet de l’autoroute Gabès/Ras Jédir, le doublement de la route nationale n°3 et la route d’El Fahs ainsi que le doublement de la route nationale n°1 Sfax/Mahras. Selon Arfaoui, les 15 projets bloqués d’un coût de 300 MDT, ont rencontré des difficultés d’ordre foncier à l’instar d’une partie de l’autoroute Gabès/Ras Jédir, les déviations de Jendouba et d’El Fahs et la route régionale n°47 dans les gouvernorats de Béja et Siliana.