Jalloul Ayed, combattant de la promotion des fonds d’investissement comme véhicule de promotion de l’investissement productif, disait dans un propos récent qu’il existe une façon pratique d’impliquer les TRE dans le développement des régions.
La problématique est simple, selon l’ancien ministre des Finances. En rendant ces fonds disponibles, on créerait l’organe dédié au rattrapage du déficit d’investissement privé dans les régions. On procurerait ainsi de précieuses ressources en frais pour l’investissement privé.
A la question de savoir qui seraient les éventuels souscripteurs à souscrire à ces fonds, Jalloul Ayed a cité notamment le contingent de Tunisiens résidents à l’étranger lesquels seraient sollicités pour participer au développement de leurs régions.
L’hypothèse est plausible, et ce serait une façon supplémentaire de canaliser leur épargne vers le pays. La condition est que ces bons d’emprunts soient libellés en devises avec des coupons d’intérêt eux-mêmes libérés en devises et pour lesquels il doit exister un marché secondaire pour leur négociation.