Sous l’égide du Cepex, la Tunisie prend part actuellement au Salon de l’agroalimentaire “Anuga 2015“ qui se tient du 10 au 14 octobre à Cologne en Allemagne
Le pavillon de la Tunisie s’étend sur une superficie de 430 m2 comptant notamment un espace d’animation conçu pour des rendez-vous quotidiens de cooking show, de dégustations et d’animations musicales assorties d’un événement Happy Hour en fin de journée.
Trente-quatre entreprises leaders dans leurs domaines prennent part à cet événement, œuvrant dans les industries agroalimentaires (huile d’olive, pâtes alimentaires, conserves, fromages, dattes, confiseries, huiles végétales et confitures) avec comme particularité cette année l’apparition du fromage qui s’ajoute au patchwork déjà bien garni des produits exposés. Une représentativité horizontale de l’ensemble de l’offre agroalimentaire dont la Tunisie peut s’enorgueillir d’avoir exhibé dans ce concert mondial des spécialistes de l’alimentation.
Le pavillon tunisien s’est distingué par son charme captivant et ses fonctionnalités de premier plan qui ont fait de lui un formidable espace de vie et un lieu propice aux contacts et rendez-vous d’affaires le tout couronné par un sympathique espace de restauration où se mélangent à longueur de journée les odeurs de plats typiques tunisiens concoctés par 5 chefs tunisiens tirés au volet, à leur tête Wafik BELAÏD, pour joindre le sens du goût authentique à la sublimité du décor.
Et comme pour embellir l’atmosphère générale du pavillon et lui procurer une identité tunisienne entière, les organisateurs n’ont pas omis de créer une ambiance sonore au parfum tunisien et ont invité pour l’occasion le virtuose de la guitare, Sofien SAFTA, qui a joué des reprises de chansons tunisiennes.
L’ambassadeur de Tunisie à Berlin, Elyes KASRI, n’a pas manqué l’occasion de se déplacer à Cologne pour inaugurer le pavillon Tunisie en compagnie d’Aziza HTIRA, PDG du CEPEX, et de rencontrer tous les exposants un par un pour leur réitérer le soutien de l’ambassade à tous les exportateurs désireux de développer leurs affaires sur le marché allemand.
Pour sa part, Aziza HTIRA a déclaré que “nous avons œuvré pendant plusieurs mois sans relâche pour voir enfin le pavillon ériger et avoir fière allure. Tous les détails ont été scrupuleusement soignés pour réunir toutes les conditions de réussite pour les 34 exposants tunisiens et voir les contacts établis pendant les 5 jours du Salon se transformer en contrats de partenariat et d’exportations réelles“.
Il n’est pas sans rappeler que les organisateurs de la participation tunisienne ont accordé une importance capitale à la communication du pavillon en s’ordonnant une large campagne d’affichage dans les Halls de Kölnmesse lieu de l’exposition et jusqu’aux sorties des stations de métro qui mènent au salon pour drainer des visiteurs et promouvoir notre participation.
A noter que les échanges commerciaux bilatéraux, notamment dans les produits alimentaires, demeurent en deçà des potentialités de ce marché et sa capacité à absorber davantage les produits tunisiens et ce malgré un positionnement privilégié dans le classement des clients et fournisseurs de la Tunisie. En effet, l’Allemagne est notre 3ème partenaire commercial avec un volume des échanges qui a plus que doublé durant la dernière décennie pour se situer aux alentours des 5.8 Milliards de Dinars en 2014.
Les acteurs de l’exportation en Tunisie sont amenés à donner un coup d’accélérateur aux flux des affaires avec l’Allemagne en s’ouvrant davantage sur les spécificités de ce marché et explorer certaines niches prometteuses surtout à la lumière des mutations au niveau des habitudes de consommation alimentaires chez les allemands qui s’orientent de plus en plus vers les produits «Bio» qui ont le vent en poupe depuis quelques années et dans lesquels l’Allemagne a battu des records de consommation (7,91 milliards d’euros en 2014).
A cet égard, il y a lieu de canaliser, dans l’avenir, les efforts de promotion sur cette filière dans laquelle la Tunisie jouit de nombreux avantages comparatifs essentiellement en termes de qualité, de respect de l’éthique écologique et de délais de livraisons courts d’autant plus que l’offre allemande dans ces produits n’arrive pas à subvenir aux besoins d’une demande locale de plus en plus gourmande.