Annoncé comme ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique auprès de la République tunisienne, depuis juin 2015, par le président américain Barack Obama, Daniel H. Rubinstein a présenté, jeudi 22 octobre, ses lettres de créance au président de la République, Béji Caïd Essebsi. Il remplace Jacob Walles qui occupait ce poste depuis le 24 juillet 2012.
Le monde arabe est une région qui est familière à Daniel H. Rubinstein, car avant d’atterrir à Tunis –qu’il connaît bien pour avoir occupé un poste au sein de l’ambassade américaine à Tunis en 2004-, iloccupait le poste d’Envoyé Spécial des Etats-Unis d’Amérique pour la Syrie. Il a également été Premier secrétaire d’Etat adjoint au Bureau des recherches et enquêtes, Consul-Général et chef de Mission à Jérusalem de 2009 à 2012. Il a aussi servi comme Chef de Mission Adjoint à l’ambassade des Etats-Unis à Amman (Jordanie) de 2005 à 2008, puis Chef de l’Unité Civile de la Force multinationale et d’observateurs au Sinaï (Egypte).
Entre 2004-2005, il fut directeur du Bureau des Affaires israéliennes et palestiniennes au Département d’Etat américain, sans oublier des postes dans plusieurs capitales (de 1989 à 2004) : Brasilia, Damas, Luanda, Tel-Aviv et même à Bagdad…
Diplômé de l’Université de Californie à Berkeley, Daniel H. Rubinstein, en plus de l’anglais, parle parfaitement le portugais, l’hébreu et l’arabe. Autant dire que ce n’est pas un étranger à proprement parler que les Etats-Unis a nommé comme ambassadeur en Tunisie. Mais cela aussi qui fait leur puissance et leur capacité d’adaptation.