L’institut basé à Paris vient de publier la deuxième édition de «Choiseul 100 Africa – Les leaders économiques de demain», un rapport annuel qui «recense et classe les jeunes dirigeants africains de 40 ans et moins, appelés à jouer un rôle majeur dans le développement économique du continent dans un avenir proche», souligne l’hebdomadaire Jeune Afrique.
Le think-tank libéral indique classer les profils retenus en fonction notamment de “l’image et la réputation, le parcours et les compétences, le pouvoir et la fonction, l’influence et les réseaux, le potentiel et le leadership“, précise l’hebdomadaire.
Le Nigérian Igho Sanomi, PDG du conglomérat Taleveras Group, actif dans l’énergie et les hydrocarbures, Mohammed Dewji, PDG du groupe Mohammed Entreprises Tanzania Limited, et l’Égyptien Hisham El Khazindar, PDG du fonds d’investissement Qalaa Holding (ex-Citadel Capital), occupent pour la 2ème année consécutive les trois premières places du classement.
En revanche, l’entrepreneuse angolaise, Isabel Dos Santos, le Sénégalais Tidjane Deme (Google), Marlon Chigwende (The Carlyle Group) et Janine Diagou Wodié (NSIA), âgés de plus de 40 ans au 1er janvier, sortent du top 10 du classement de l’institut Choiseul, tandis que le Marocain Mehdi Tazi (Saham Assurance Maroc, le Franco-Malgache Hassanein Hiridjee, la Sud-africaine Nomkhita Nqweni (Absa Capital) et le Togolais Paul-Harry Aithnard (Ecobank) y font leur entrée.
Au plan régional, l’Afrique de l’Ouest prend le premier rang avec 58 lauréats (dont 17 Nigérians) sur les 200 dirigeants listés au total dans le rapport de l’institut Choiseul, devant l’Afrique de l’Est (52) et l’Afrique du Nord (47).
La finance domine de loin ce classement avec 49 jeunes dirigeants identifiés, devant les NTIC, les services et l’agroalimentaire.
Dans ce classement, une place particulière est accordée aux dirigeantes africaines dans cette nouvelle édition du rapport. «Le classement ne compte pas moins de 60 jeunes Africaines dont le parcours et les succès ouvrent la voie à un véritable optimisme quant à la nouvelle place des femmes dans l’économie continentale», écrivent les auteurs de l’étude.
Source : Jeune Afrique