Le problème de commercialisation des dattes dans le gouvernorat de Tozeur constitue un grand souci pour les agriculteurs et entrave le bon déroulement de la saison actuelle, notamment après le démarrage de la saison d’exportation des dattes depuis le 8 octobre. C’est ce qu’a souligné le président de l’Union régionale des agriculteurs, Aref Naji. “Le taux de vente des dattes non cueillies jusqu’au 22 du mois courant est de 65% dans les nouvelles oasis et 35% dans les anciennes oasis,” a-t-il précisé.
Les faibles ventes peuvent provoquer une baisse de la qualité des dattes étant donnée ce fruit ne supporte pas un taux d’humidité élevé. Malgré les mesures prises depuis le début du mois d’octobre par le groupement interprofessionnel des fruits avec une fixation du prix de référence entre 1.800 et 2.200 le kg, l’agriculteur demeure le maillon faible du système de production et de commercialisation des dattes.
L’Etat doit intervenir étant donné les problèmes multiples dans ce secteur relatifs notamment aux crédits, à la rareté des ressources hydrauliques et à la commercialisation, estime-t-il.
Naji a proposé au Groupement interprofessionnel l’achat et la commercialisation d’une quantité de dattes afin d’aider les agriculteurs et éviter la probabilité que la récolte reste sans cueillette. Plusieurs agriculteurs ont choisi la cueillette des dattes par leur propre moyens et la commercialisation de la quantité récoltée dans le marché de gros des dattes à Tozeur, a-t-il fait remarquer.
Le directeur régional du Groupement interprofessionnel de Tozeur, Ali Tahar Bouazi, a indiqué que le la saison d’exportation avance à un rythme normal et les unités d’exportation ont démarré leur activité avec l’exportation, du 8 jusqu’au 21 octobre, de 660 tonnes.