La plus grande banque de données sur les venins, source potentielle de futurs médicaments pour le traitement de maladies, tels que le diabète, les maladies cardiovasculaires, l’obésité, etc., sera bientôt accessible aux chercheurs sur Internet. C’est ce qu’a indiqué le site de la revue “Sciences Avenir”, précisant que cette banque va voir le jour dans le cadre du projet european Venomics au terme de quatre ans de travail, selon Frederic Ducancel, chercheur à l’institut des maladies émergentes et des thérapies innovantes CEA-IMETI à Saclay (France).
Elle mettra à la disposition des chercheurs plus de 25.000 séquences de toxines (analyses génétiques) provenant de 203 espèces animales.
Dans l’histoire de la pharmacologie, il y a déjà des exemples de médicaments issus de la recherche sur les venins comme l’antidiabétique Byette (salive du monstre de Gila, un lézard venimeux) ou l’antidouleur Prialt (venin d’un escargot).
Des partenaires des secteurs public et privé de cinq pays européens (Belgique, Danemark, Espagne, France et Portugal) sont associés au projet Venomics qui a bénéficié d’un financement européen de 6 millions d’euros.
Deux autres bases de données de ce type existent déjà dans le monde, l’une pour les serpents et l’autre pour les araignées, rappelle le site de la revue “Sciences Avenir”.