“La Tunisie souffre actuellement d’un stress hydrique et la part annuelle d’eau par personne ne dépasse pas 470 m3”, a affirmé le ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, Saad Seddik, appelant les parties concernées à «déployer tous les efforts pour préserver les ressources hydriques disponibles».
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Intervenant lors de l’ouverture des travaux d’un colloque international, tenu lundi 2 novembre à Djerba, sous le thème «la lutte contre la désertification et la collecte de l’eau dans la région arabe», Seddik a évoqué les efforts déployés par la Tunisie pour lutter contre la désertification et la préservation des ressources en eaux et le sol.
La réalisation de la station de dessalement des eaux de mer à Djerba, qui sera mise en exploitation en 2016, s’inscrit dans le cadre de l’utilisation des ressources non traditionnelles à travers le dessalement des eaux de mer et la recherche de nouvelles ressources permettant d’assurer l’eau potable à l’horizon de 2030, a indiqué le ministre.
Selon lui, le dessalement de l’eau de mer constitue une approche stratégique visant à répondre aux besoins en eaux sur le moyen et le long termes; faisant savoir que deux autres stations de dessalement de l’eau de mer seront réalisées à Zarat (Gabès) et à Sfax.