Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Chiheb Bouden, a plaidé, mardi 3 novembre, en faveur de l’intégration de la gouvernance électronique en Tunisie, notamment dans le domaine des services administratifs fournis au citoyen.
Alors qu’il s’exprimait en marge de la deuxième conférence tunisienne de la gouvernance électronique (3 et 4 novembre), il a également appelé à l’intégration de ces technologies au sein de l’enseignement supérieur, dès lors que la e-gouvernance est devenu un des outils de travail nécessaires, selon l’agence TAP.
M. Bouden a souligné l’importance des vertus et des avantages de la gouvernance administrative dans le système de l’enseignement supérieur.
Pour sa part, la secrétaire d’Etat auprès du ministre des Finances, Boutheina Ben Yaghlane, a rappelé que la Tunisie a reculé dans le domaine de la gouvernance électronique. “Actuellement la Tunisie occupe la 81ème place selon le dernier classement établi par le Forum économique mondial”, a-t-elle regretté. “Le ministère des Finances se penche actuellement sur l’examen des moyens en vue d’impulser l’économie numérique”, faisant état “d’une stratégie cohérente et globale pour moderniser l’administration fiscale et la douane”.
La modernisation de l’administration fiscale commande de mettre à contribution des systèmes d’information ouverts et transparents, tout en permettant au citoyen de recueillir l’information directement à travers les sites électroniques, a-t-elle expliqué.
Le président de l’Association tunisienne de la gouvernance électronique, Chiheb Bouchnek, renchérit en soulignant que la conférence permet de passer en revue les expériences réussies dans le domaine de la gouvernance électronique et de présenter les nouvelles applications dans le secteur public et privé dans ce domaine.
Bouchnek appelle à une étroite coopération entre les parties prenantes dans le domaine de la gouvernance, l’objectif étant de garantir la mise en oeuvre de la gouvernance électronique et de la démocratie participative sur la plus large échelle.
A noter que de nombreuses entreprises nationales, régionales et internationales, outre des experts, universitaires et autres hommes d’affaires et représentants de la société civile prennent part à cette rencontre de deux jours.