Le groupement du secteur privé relevant de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a souligné mardi sa détermination à poursuivre l’organisation des mouvements de protestation, y compris devant le siège de l’Union tunisienne de l’industrie, duc ommerce et de l’artisanat (UTICA), pour revendiquer le droit des employés du secteur privé aux augmentations salariales.
A l’issue de la réunion du groupement du secteur privé, Belgacem Ayari, secrétaire général adjoint de l’UGTT chargé du secteur privé, a indiqué que la possibilité d’observer une grève générale dans le secteur privé est encore à l’ordre du jour tant que les négociations sur les augmentations salariales avec l’organisation patronale n’ont pas abouti à un accord.
«Depuis 2012 jusqu’à ce jour, plus de 1 million et demi de travailleurs dans le secteur privé n’ont bénéficié que d’une seule augmentation salariale de l’ordre de 20 dinars imposables», a-t-il déploré.
Le responsable syndical a indiqué que le groupement du secteur privé se réunira de nouveau samedi prochain pour préparer la tenue de la commission administrative nationale prévue dimanche 8 novembre.
«Nous sommes prêts à poursuivre les négociations si l’UTICA nous fait une proposition sérieuse et responsable qui réponde aux attentes des travailleurs», a-t-il souligné, estimant que le dernier montant proposé par l’UTICA (17 dinars) est carrément inacceptable.
Dans ce contexte, Ayari a précisé que les points de discorde entre l’UTICA et l’UGTT concernent l’application de l’effet rétroactif, la généralisation de l’augmentation salariale sur tous les employés dans le secteur privé et le montant de l’augmentation.