Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement (BAD) a dernièrement approuvé, à Abidjan, un prêt de plus de 190 millions d’euros et un don de 1,5 million d’euros à la Tunisie pour contribuer au financement du Projet de modernisation des infrastructures routières (PMIR).
Dans un communiqué publié mercredi 4 novembre à Tunis, la BAD précise que le prêt et le don serviront plus précisément à financer la réhabilitation de 719 kilomètres de routes classées, la reconstruction de 23 ouvrages d’art et la réalisation d’études visant l’amélioration de la gestion du sous-secteur routier.
La réalisation du PMIR permettra d’améliorer la mobilité des usagers sur le réseau routier classé en réduisant les contraintes de transport liées au gabarit étroit des chaussées et à leur état structurel, de sauvegarder le patrimoine routier existant, tout en permettant de favoriser les échanges intra et interrégionaux et de réduire les disparités sociales régionales.
Selon la BAD, ce projet ne manquera pas de réduire les accidents et d’améliorer la résilience des infrastructures routières aux effets du changement climatique.
Pour le directeur des Ponts et chaussées (DGPC), Slah Zouari, «le présent projet aura des retombées positives sur toute la population nationale et, plus particulièrement, sur les populations du nord-ouest (Béja, Jendouba, Le Kef, Siliana et Zaghouan), centre-ouest (Kasserine, Kairouan et Sidi Bouzid) et du sud (Gafsa, Kébili, Tozeur et Médenine)».
D’après le directeur du département Transport, TIC et Développement urbain à la BAD, Amadou Oumarou, ce projet consolide les interventions antérieures de la Banque dans le sous- secteur routier en Tunisie, rappelant que la Banque a contribué à la réhabilitation et la modernisation de plus de 4.000 km de routes, ainsi qu’à la construction de plus d’une centaine d’ouvrages d’art en Tunisie au cours des quinze dernières années.
Ce projet s’inscrit dans le cadre du parachèvement des actions de mise à niveau du réseau routier classé tunisien entreprises depuis la fin des années 1990, avec un appui soutenu de la BAD
.