La Commission administrative de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a menacé, dimanche 8 novembre, d’organiser des grèves sectorielles et régionales si un accord n’est pas trouvé avec l’organisation patronale concernant les augmentations salariales dans le secteur privé.
“La commission administrative a adopté un ensemble de mesures en vue d’organiser des mouvements de protestation pour soutenir les travailleurs du secteur privé et pour défendre leur droit à des augmentations salariales”, a indiqué Belgacem Ayari, secrétaire général adjoint de l’UGTT dans une déclaration à la correspondante de l’agence TAP dans la région, précisant qu’une séance de négociations est prévue lundi à 15h.
La réunion, mardi prochain, du bureau exécutif de l’UGTT, fixera le calendrier des grèves sectorielles et régionales qui seront organisées, en cas d’échec des négociations sur les augmentations salariales dans le secteur privé. La première grève sera observée à Sfax.
Consulté concernant les augmentations salariales, le responsable syndicaliste n’a pas voulu se prononcer indiquant que cette question est du ressort du pôle du secteur privé et des négociateurs de l’UGTT, seuls habilités à évaluer et à réagir aux propositions en vue de trouver un accord.
Cependant, Houssin Abassi, secrétaire général de l’UGTT, estime que le dialogue est la seule démarche pour trouver un accord concernant les augmentations salariales dans le secteur privé, affirmant que les revendications des travailleurs seront défendues dans le respect de la loi.
“Le gouvernement, en tant que troisième partenaire social, est appelé à assumer ses responsabilités. «Nous demandons une réunion dans les plus brefs délais de la haute Commission des négociations si les négociations continuent à trébucher”, a encore lancé Abassi.