La surfacturation des produits et services importés par l’Algérie représente pour le pays 30% du montant global de ses importations. C’est le ministre du Commerce, Bekhti Belaïb, qui l’a affirmé, au cours d’une conférence de presse tenue dernièrement.
En effet, la surfacturation des importations, qui permet aux opérateurs du commerce extérieur de transférer illicitement des devises vers l’étranger, «a énormément renchéri le coût» des importations en Algérie… De ce fait, les autorités algériennes ont décidé de la mise en place de licences pour «rationaliser» les importations dans une «conjoncture difficile» marquée par la baisse des prix du pétrole, a souligné Bekhti Belaïb.