Slim Chaker, ministre des Finances, a souligné que son département, dans le projet de la loi des finances de 2016 (LF 2016), s’oriente vers l’élargissement de l’assiette de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) pour permettre à l’Etat de récupérer ses revenus fiscaux sans nuire au consommateur.
Cependant, les articles 22 et 23 du projet de la LF 2016 n’ont pas provoqué de remous, lundi 16 novembre, lors du débat initié par la Commission des finances, du développement et de la planification relevant de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), vu l’impact que pourrait avoir la révision du calcul de l’assiette de la TVA sur les prix des produits de consommation.
Chaker a précisé que le département des finances oeuvre, à travers ces deux articles, à porter la part de l’Etat de la TVA à 7,92% au lieu de 6% actuellement, soulignant que le gouvernement a besoin de ces fonds pour financer des projets. Il a indiqué que les grossistes et les détaillants sont les bénéficiaires de l’opération de calcul de l’assiette de la TVA sous sa forme actuelle, à l’exception de l’Etat, le consommateur ne devant pas être lésé par cette opération car il s’agit d’une simple révision du mécanisme du calcul.