Les pays producteurs et exportateurs de l’or noir doivent se serrer la ceinture pendant au moins 5 ans encore. C’est en tout cas ce que laisse entendre l’Agence internationale de l’énergie (AIE) dans son étude prospective annuelle publiée le 10 novembre.
Selon cette étude, «les prix du pétrole devraient remonter progressivement durant les années à venir pour se situer aux alentours de 80 dollars le baril à l’horizon 2020 grâce à une offre moins abondante».
L’AIE rappelle que le prix du baril a plongé de plus de 50% depuis juin 2014. Ils se situent actuellement sous la barre de 50 dollars, en raison notamment de la décision des pays membres de l’Organisation des pays producteurs de pétrole (OPEP) d’inonder le marché en vue de contrer l’essor des hydrocarbures de schiste aux Etats-Unis.
Toutefois, «la hausse de la demande dans un contexte de prix bas et la réduction de la production future dans le sillage d’une baisse des dépenses dans les domaines de l’exploration et de la production favoriseront cependant un rééquilibrage progressif du marché, selon l’AIE, qui révèle que les compagnies pétrolières ont déjà réduit leurs dépenses de plus de 20% sur la seule année 2015».