Journées de l’entreprise : En dépit de l’attentat terroriste à Tunis, les invités étrangers de l’IACE seront tous là

Par : Tallel

 

Pour entamer la conférence de presse sur la 30e édition des Journées de l’entreprise (les 4 et 5 décembre 2015 au Port El Kantaoui – Sousse) , Ahmed Bouzguenda, le président de l’Institut arabe des chefs d’entreprise, a souligné tout de go que les invités étrangers, dès mardi soir (24 novembre), ont confirmé leur venue en Tunisie pour assister à ces Journées de l’entreprise. D’ailleurs, l’intendance de l’IACE a travaillé pratiquement une bonne partie de la soirée. Ce qui prouve leur solidarité à l’égard de la Tunisie et à son économie.

Concernant cette édition des Journées de l’entreprise proprement dite, M. Bouzguenda a tenu à rappeler qu’il s’agit de la première édition sous l’ère de la 2e République, d’où sans doute le choix de son thème «L’Entreprise 2.0 et la Deuxième République: Vision et Dialogue».

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Mais l’IACE a voulu, encore une fois, innover dans sa façon de voir la chose économique, en général, et de l’entreprise, en particulier. En effet, pour la première fois en Tunisie, on a entendu parler de DPP –pour Dialogue public/privé- pour une vision économique de la Tunisie. Entendre par-là que c’est quelque chose que tout le monde –entreprises, administration, pouvoirs publics- doit partager, indépendamment des clivages politiques, et indépendamment des voies et moyens pour y arriver.

Cette vision doit également avoir un dialogue public/privé dont le moteur voire le socle ou le centre de gravité doit être l’entreprise, car c’est elle qui créer l’emploi.

C’est dans ce cadre du reste que l’IACE a pris l’initiative de publier, à l’occasion de cette 30e édition des Journées de l’entreprise, le «Traité de l’entreprise» dont la finalité est de proposer une vision globale à long terme à la Tunisie.

Du reste, dans un document remis aux journalistes présents à cette conférence de presse, il est souligné entre autres que «le cadre démocratique favorise, par excellence, la concertation, la liberté d’opinion et de revendication ainsi que le respect mutuel. L’entreprise doit pouvoir profiter de ce cadre afin d’avoir une plus grande autonomie, lui permettant de définir sa vision, exécuter sa stratégie, et libérer son potentiel, dans un environnement favorisant la prospérité et la libre entreprise».

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Sans nous étaler davantage, voilà résumée la problématique de cette 30e édition des Journées de l’entreprise. A notre sens, il s’agit d’un choix judicieux pour la Tunisie qui cherche, plus que jamais, à mettre en place une politique de développement inclusive à long terme. «Le pays a besoin d’édifier une nouvelle vision afin de converger vers une nouvelle approche économique qui surpasse les programmes économiques proposés lors des compagnes électorales. Cette nouvelle vision doit permettre la restauration de la confiance et l’établissement d’un compromis sur les choix et les orientations économiques et sociales du pays».

Concernant les personnalités attendues, d’abord du côté tunisien, il y aura le président de la République, Béji Caïd Essebsi, le chef du gouvernement, Habib Essid, le président du Parlement, Mohamed Ennaceur, la présidente de l’UTICA, Wided Bouchamaoui, le président de la CONECT, Tarak Chérif, l’ancien chef du gouvernement tunisien, Mehdi Jomaa ; côté étranger, les anciens chefs d’Etat du Chili, de la Turquie et d’Allemagne, l’ancien Premier ministre français Jean-Pierre Raffarin, et bien d’autres venues du Japon, de France, etc.