Les femmes constituant le réseau régional «Mixité et gouvernance autour de la Méditerranée», qui occupent des postes de hautes responsabilités dans les administrations libanaise, palestinienne, jordanienne, égyptienne, tunisienne, marocaine, française et slovène, ont tenu, au lendemain de l’horreur qui a frappé la Tunisie, à maintenir leur rencontre prévue les 26 et 27 novembre.
Créé en 2014 avec le soutien de la France, du Maroc et du secrétariat général de l’Union pour la Méditerranée, le réseau régional «Mixité et Gouvernance autour de la Méditerranée» a pour but de promouvoir le rôle des femmes dans les administrations publiques et de développer la réflexion sur l’importance de la mixité dans les décisions de politiques publiques et donc, in fine, dans la bonne gouvernance.
Après trois réunions tenues à Rabat, Beyrouth et Barcelone, Tunis était la quatrième rencontre du Réseau euro-méditerranéen, l’occasion d’annoncer le lancement d’un réseau de l’égalité femme/homme dans la haute fonction publique en Tunisie.
Ce réseau tunisien regroupe des femmes issues de nombreuses administrations: Finances, Agriculture, Santé et présidence de la République, notamment. Il valorisera et fera mieux connaître les potentialités féminines, aussi bien au plan national que régional et local. Il est présidé par Lamia ZRIBI, secrétaire d’Etat auprès du ministre du Développement, de l’Investissement et de la Coopération internationale.
La création de réseaux nationaux dans les autres pays est en cours. Les membres du réseau «Mixité et gouvernance autour de la Méditerranée» échangent des bonnes pratiques et de l’expertise. Ils réfléchissent à des problématiques communes. Des actions de formation spécifiques sont aussi en préparation. A Tunis ont été débattues les questions de la mixité et de l’emploi et celles de la mixité et de la gouvernance. Les outils d’une communication publique sans stéréotype de sexe ont également été examinés.