Encore fois, les experts et responsables de l’environnement tunisiens et étrangers ont confirmé, lors d’une rencontre organisée récemment au CITET, que la Tunisie figure parmi les pays qui seront très touchés par les effets des changements climatiques.
La Tunisie est même considérée comme l’une des régions les plus arides dans le monde, avec un quota de ressources en eau estimé actuellement à 450 mètres cubes/habitant et par an (bien en deçà des normes à l’échelle mondiale).
La couverture des besoins en eau devient un enjeu national, car 90% des ressources en eau conventionnelles sont actuellement mobilisées alors que la demande domestique et industrielle sur l’eau ne cesse de croître.
Les prévisions liées au changement climatique en Tunisie sont alarmantes, tablant sur une baisse des précipitations, des inondations fréquentes et des années successives de sécheresse.
La Tunisie doit agir et déployer davantage d’efforts pour réduire les impacts du dérèglement climatique qui touchera, certainement, des secteurs stratégiques tels que l’arboriculture fruitière et la céréaliculture, ont recommandé les experts.