L’Association tunisienne pour une agriculture durable «APAD» a participé au lancement de l’initiative «4 POUR 1000: Les sols pour la sécurité alimentaire et le climat» qui a eu lieu au Bourget à l’occasion de la COP 21.
Lors des travaux de la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques qui se tient au Bourget (Paris) du 30 novembre au 11 décembre, Salah Lamouchi, président de l’APAD, a vanté les avantages du semis direct, une technique expérimentée en Tunisie depuis 2006 pour préserver le sol et lutter contre le Co2.
Il a évoqué dans son intervention les problèmes auxquels fait face la Tunisie. «En Tunisie, 75% de la superficie agricole sont menacés de disparition», s’inquiète M. Lamouchi, ajoutant que «15 à 20 mille hectares de terres vont dans les barrages et en même temps le cycle de la plante se rétrécit».
Le président de l’APAD évoque également le problème de communication et d’information sur cette méthode efficace pour la préservation des sols: «la diffusion massive de ces pratiques agricoles reste limitée en Tunisie, à cause du problème de communication et de contact entre les petits et les grands agriculteurs».
Dans une déclaration accordée à l’Agence TAP, le président de l’APAD précise que l’objectif du travail mené par l’association est de protéger les sols, augmenter les rendements en minimisant les coûts et lutter contre l’effet de serre.
M. Lamouchi espère également décrocher lors de la COP21 des financements pour élargir cette expérience.