Dans l’après-midi du jeudi 4 décembre, l’IACE a réservé à l’assistance deux panels de rêve, à savoir « Construire l’entreprise 2.0 » et « Réformer et piloter les politiques publiques 2.0 : Urgences et visions ».
Le premier a été animé par Sonia Mbarek, artiste et opératrice culturelle, avec plusieurs interventions-témoignages.
L’artiste tunisienne estime que nous avons le devoir d’entreprendre, et ce même si la Tunisie fait face à un présent brumeux et un futur incertain. Car selon elle, le futur de la Tunisie n’est pas si anormal ou sombre que cela. Sonia Mbarek semble même optimiste. « on entrevoit le bout du tunnel ».
Pour Ghazi Haddada, pdg d’Aetos Engineering, un patron ne doit être ni gentil ni méchant, ni payer des hauts salaires pour espérer en retour une hypothétique productivité supérieure.
Luis Castilla, pdg d’Acciana infrastructuras, eau et services, est spécialiste des partenariats publics-privés. Il juge intéressante la loi PPP tunisienne, en ce sens qu’elle est moderne, espérant que ses textes d’application seront simples.
Quant à l’Iranien Bijane Khajhpour, cofondateur d’Atech internationale, une entreprise spécialisée dans les nouvelles technologies de l’information et de la communication, il estime que la Tunisie et l’Iran ont des points communs quoique à des degrés divers.
De ce fait, il considère, compte tenu de la levée récente des sanctions contre son pays, que les hommes d’affaires tunisiens et iraniens peuvent conclure plusieurs partenariats dans le domaine des TIC. Il pense même qu’il est possible de mettre en place des relations triangulaires irano-tuniso-européennes.
Pour ce faire, il invite les hommes d’affaires tunisiens à visiter l’Iran.