Le département “études et documentation” de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a souligné que l’attribution du prix Nobel 2015 de la paix au Quartet parrain du dialogue national vient témoigner de l’importance du dialogue qui signifie la reconnaissance de l’autre, la communauté du destin, la nécessité de vivre ensemble et la conscience du fait qu’il n’existe pas de vérité absolue.
Dans un communiqué rendu public mercredi 9 décembre, le département estime que cette distinction s’inscrit dans le cadre de la consécration de la “culture du dialogue” qui rejette la violence, l’agressivité, le racisme, l’extrémisme et le terrorisme. Le dialogue ne peut être dissocié de la tolérance et du rejet de l’exclusion, puisque la différence ne peut être que source de diversité et de richesse.
L’UGTT estime que l’éducation à la paix exige la révision continue des programmes d’enseignement afin de demeurer ouvert au dialogue, de renforcer les droits de l’Homme et de promouvoir le développement équitable dans ses dimensions socio-économiques pour lutter contre les disparités, la pauvreté et la marginalisation et en vue de garantir l’égalité entre l’homme et la femme et la diffusion de la culture de la paix, de la sécurité et de la tolérance.
Voilà un discours qui devrait prévaloir dans les négociations salariales entre le patronat et le syndicat, sinon ce serait s’entendre sur le général et diverger sur le particulier.