Le secrétaire général du Haut commissariat aux eaux et forêts et à la lutte contre la désertification au Maroc, Abderrahim El Houmi, a déclaré, vendredi 18 décembre, au musée municipal de Malaga (sud de l’Espagne), que les pays méditerranéens doivent travailler de concert pour réussir la prochaine conférence internationale des parties “COP22”, qui se tiendra du 7 au 18 novembre 2016 à Marrakech (Maroc).
Le responsable marocain, qui s’adressait aux journalistes des agences méditerranéennes, spécialisés dans l’environnement, a exhorté les pays africains et méditerranéens à mettre en oeuvre un agenda commun pour la lutte contre les changements climatiques qui menacent la région, l’objectif étant d’aller de l’avant dans la réalisation des objectifs de l’accord mondial conclu le 12 décembre 2015, au terme des travaux de la “COP21” à Paris.
Tous les pays signataires de cet accord (195 pays) s’accordent à dire qu’il, aujourd’hui, nécessaire de réduire les effets négatifs des changements climatiques dans les pays méditerranéens.
Le responsable marocain a appelé les pays méditerranéens à adhérer à la “COP22”, faisant remarquer que les forêts méditerranéennes seront parmi les priorités de la prochaine conférence de Marrakech.
“Ces forêts sont exposées, le plus souvent, à des périodes de sécheresse allant du mois de mai jusqu’au mois de septembre de chaque année, ce qui nécessite l’identification, dans le cadre de la prochaine conférence des parties “COP22”, des mécanismes adéquats, de l’appui politique et de la recherche scientifique en plus des financements nécessaires, pour protéger cette richesse dans la région méditerranéenne, a-t-il dit.
Le responsable a fait observer que les dispositions des accords concernant le climat et l’environnement s’avèrent compliqués pour le grand public compliquées, d’où la nécessité de développer des médias spécialisés pour vulgariser l’information et diffuser des articles de presse expliquant d’une manière simplifiée l’ampleur des risques des changements climatiques dans la Méditerranée.