Le ministre de la Formation professionnelle et de l’Emploi, Zied Laadhari, a souligné, samedi 19 décembre, que l’amélioration de l’employabilité et de la qualité de vie dans les régions intérieures sont les principaux objectifs du Plan quinquennal de développement 2016-2020. “Il ne peut y avoir de concrétisation de ces deux objectifs sans la consécration du principe de discrimination positive énoncée par la nouvelle constitution tunisienne”, a-t-il dit.
Prenant part aux travaux du conseil régional du gouvernorat de Tozeur consacrés à la présentation de la deuxième phase de la note d’orientation finale du plan de développement, Laadhari a souligné la nécessité d’axer les prochains projets sur l’amélioration de la qualité de vie.
Après avoir passé en revue les richesses naturelles non exploitées dont recèle la région à l’instar des énergies renouvelables, il a mis l’accent sur la nécessité de partager les fruits de développement et d’instaurer la justice sociale à travers l’adoption d’une approche participative. Il a, dans ce contexte, appelé à booster l’investissement dans les secteurs public et privé et à élaborer un nouveau plan de développement qui prend en considération les spécificités de la région afin d’élaborer des modèles de développement plus efficients, capables de répondre aux exigences de la région.
Des représentants de la société civile et de partis politiques qui ont pris part à cette réunion ont souligné que pour générer de l’emploi, tout modèle de développement doit reposer sur le principe de la discrimination positive.
D’autres intervenants se sont, par ailleurs, interrogés sur l’utilité de ces programmes de développement alors que la bande frontalière du gouvernorat de Tozeur se trouve dépourvue des attributs les plus élémentaires d’une vie décente, évoquant, dans ce sens, l’absence de l’eau potable dans certains groupements d’habitations dans la délégation de Tamaghza.
L’accélération de la création d’une zone franche au niveau du passage frontalier de Hazoua, la connexion de la région à l’autoroute et l’encouragement de l’initiative privée dans le secteur de la santé, figurent parmi les principales recommandations inscrites dans la note d’orientation définitive du Plan de développement 2016-2020.