La Coalition de la société civile à Kalâa Sghira (gouvernorat de Sousse) appelle de nouveau les structures concernées à intervenir pour contrôler les rejets atmosphériques de la briqueterie Tekaya qui menacent la santé humaine et l’environnement.
Cette briqueterie, la plus grande de son genre dans le pays, opère depuis des années en toute impunité, ont-ils laissé entendre, relevant que ses rejets nocifs sont composés de dioxyde de soufre, de l’oxyde d’azote, du monoxyde de carbone, du dioxyde de carbone et d’autres composés organiques totaux y compris le méthane, l’éthane et des polluants dont l’acide chlorhydrique et les fluorures.
La loi tunisienne fixe les valeurs limites des émissions (décret 2010) et stipule que l’exploitant doit contrôler les polluants de l’air à la source, connecter ses installation au réseau national de surveillance de la qualité de l’air à ses frais (article 9, loi 2007).
La briqueterie ne se soumet pas à ces lois, d’après les représentants de la société civile qui déplorent aussi le silence des agences, auxquelles est confiée la mission de contrôler et de sanctionner les contrevenants, telles que l’ANPE.