«Je m’adresse à ces médias non agréés pour rappeler que les chaînes ne disposant pas d’agrément doivent présenter un dossier pour l’obtenir. Elles doivent s’abstenir d’émettre». C’est l’avertissement lancé par le ministre algérien de la Communication, qui tenait une conférence de presse à Alger.
A cette occasion, il a dénoncé la situation de tolérance des médias non agréés qui sont en attente d’avoir un agrément. En effet, seules 5 chaînes Tv sont en règle sur la quarantaine d’entre elles qui émettent en Algérie depuis l’étranger. Les chaînes agréées disposent d’un bureau avec un statut de «chaîne de droit étranger».
Parlant des chaînes non agréées, Hamid Grine prévient qu’il est contre «la logique du fait accompli». Il compare la situation de ces médias à « celle d’une personne qui doit, pour entrer dans un pays, obtenir d’abord un visa».
En septembre 2015, le ministre de la Communication avait révélé que le paysage audiovisuel algérien compte 43 chaînes de télévision privées, dont seulement 5 sont agréées. Pour lui, les 38 autres médias sont «informels» et «n’existent pas». Il avait alors annoncé que «des textes réglementaires sont en cours de préparation pour encadrer le travail des chaînes de télévision privées en Algérie».