Selon les prévisions du Fonds monétaire international (FMI), publiées dans un communiqué rendu public le 29 décembre, l’économie djiboutienne devrait enregistrer une croissance de 6,5% en 2016 (soit la même qu’en 2015), grâce notamment à l’augmentation des investissements dans les projets d’infrastructure.
Jusque-là tout va bien, mais le FMI s’inquiète de l’augmentation de la dette publique et de du creusement du déficit budgétaire de ce pays de la Corne de l’Afrique. «Les dépenses liées aux investissements publics exercent des pressions considérables sur le budget et la dette extérieure», précise le FMI. En effet, le déficit budgétaire devrait culminer à 16,5% du PIB contre 12,2% en 2014, tandis que la dette publique se situerait à 80% du PIB en 2017 contre 60,5% à la fin de l’année écoulée.
En outre, le Fonds met en garde contre une envolée des prêts non-performants qui grèvent le secteur bancaire djiboutien. «Le renforcement de la supervision bancaire et l’adoption des mesures nécessaires pour résoudre les problèmes des banques en difficulté constituent des priorités», lit-on dans le communiqué du FMI.