Les réformes revendiquées par les Tunisiens demeurent insatisfaites, a regretté, jeudi 14 janvier 2016, Hassine Abassi, secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT).
Dans une allocution à l’occasion du 5ème anniversaire de la révolution tunisienne devant des centaines de syndicalistes qui se sont rassemblés à la Place Mohamed Ali à Tunis devant (le siège de l’UGTT), Abassi a souligné que depuis sa prise de fonction il y a un an, le gouvernement continue à ajourner le traitement de plusieurs dossiers brûlants. «Ce retard dans la satisfaction des revendications du peuple tunisien peut se répercuter négativement sur la réforme politique et le processus démocratique», a-t-il estimé.
Il a ajouté que le droit au travail pour tous les chômeurs ainsi que pour les anciens étudiants et militants syndicalistes fichés par la police, outre le droit au développement dans le cadre d’une nouvelle vision basée sur la décentralisation, la gouvernance participative et la répartition équitable des richesses figurent tous parmi les principaux objectifs de la révolution.
Pour Abassi, la Tunisie sera confrontée au cours de ces prochaines années à d’importants défis dont essentiellement la lutte contre le terrorisme, au rang de ces difficultés, Il a cité les défis économiques, le chômage, la lutte contre la contrebande, la législation relative au travail, les caisses sociales et les systèmes éducatif et de santé.