Pour plusieurs partis politiques, l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) constitue une soupape de sûreté à même de garantir la stabilité socio-économique et politique dans le pays. Ils l’ont fait savoir à l’occasion de la cérémonie de commémoration du 70ème anniversaire de la création de l’UGTT, organisée mercredi 20 janvier au Palais des congrès à Tunis.
En effet, les représentants des partis politiques ont indiqué que des enjeux de grande envergure, liés notamment à l’emploi et au développement, attendent encore l’organisation syndicale.
Le président du parti Ettakatol, Mustapha Ben Jaafar, estime que l’UGTT demeurera toujours le garant des droits et des libertés des Tunisiens.
Idem pour le président du mouvement Ennahdha, Rached Ghannouchi, qui a souligné le rôle crucial qu’a joué l’UGTT dans l’édification de l’Etat indépendant et la réussite du dialogue national, appelant à cet égard à la nécessité de parachever les objectifs de la révolution et de préserver l’unité nationale.
Quant au secrétaire général démissionnaire de Nidaa Tounes, Mohsen Marzouk, il indiquera que l’UGTT constitue l’un des principaux piliers de la stabilité socio-économique du pays, et qu’elle représente l’un des attributs de l’Etat moderne.
De son côté, l’ancien secrétaire général de l’UGTT et ancien ministre des Affaires étrangères, Taieb Baccouche, a rappelé que, depuis sa création, l’organisation syndicale ne s’est pas uniquement limitée à l’activité syndicale et professionnelle, mettant l’accent sur son rôle majeur dans la lutte contre la marginalisation des travailleurs.
Le porte parole du front populaire, Hamma Hammami, abonde dans le même sens en rappelant le rôle assumé par l’UGTT pour résoudre les différentes crises qui ont secoué le pays.