La Commission des finances, de la planification et du développement relevant de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a adopté, mercredi 20 janvier, deux accords de crédit conclus avec la Banque africaine de développement (BAD) d’une valeur de 190,120 millions d’euros (1 euro =2,2 dinars), pour le financement du projet de développement de l’infrastructure routière.
Le coût du projet est estimé à environ 383 millions d’euros, soit 842 millions de dinars (hors taxes). Il sera financé moyennant un crédit provenant des ressources de la BAD (environ 317 MDT) et un crédit de 101 MDT octroyé par le Fonds africain “Growing Together”, géré par la BAD.
L’objectif du projet est de développer les routes classées et d’améliorer la fluidité de la circulation dans les régions ciblées en vue de dynamiser l’activité économique. Il vise à aménager 719 km de routes classées dans 21 gouvernorats, construire 23 ponts dans 20 gouvernorats, outre la réalisation d’une déviation dans la ville de Tala sur une longueur de 7,3 km.
Le projet prévoit, en outre, la maintenance périodique de 2.500 km de routes classées dans tous les gouvernorats, tout en assurant le contrôle des travaux y afférent en auditant la sécurité routière, en plus des volets dédommagement et expropriation.
Au cours de son intervention, le député Chakib Bali a souligné que la Commission des finances oeuvre à régler la situation légale des crédits obtenus par la Tunisie. L’objectif recherché, a-t-il précisé, est de dépenser les crédits dans les secteurs ciblés.
Il a, par ailleurs, souligné que l’Etat doit informer la commission avant la signature d’accords de crédits pour avis.
Le président de la Commission, Iyad Dahmani, a, pour sa part, appelé à fixer un plafond pour les taux d’intérêt appliqués sur les crédits avant leur signature, afin de faciliter l’accord sur certains crédits et non d’autres.