J’étais toute contente de l’impact du papier que j’ai rédigé sur les liaisons dangereuses entre BCE et le GOUROU –d’ailleurs j’allais en profiter pour réclamer une augmentation complémentaire que celle obtenue grâce aux laborieuses négociations entre l’UGTT et l’UTICA quand les événements se précipitèrent m’obligeant à remettre cette requête aux calendes grecques. Dans la même logique que celle qui m’avait amené à faire l’analyse précédente, je me suis posé la question: «pourquoi KASSERINE et pourquoi maintenant?»
Evidement avant que je comprenne pourquoi, il en a fallu du temps, ma voiture, mon bureau et même mon appartement sont chauffés! Et j’ai compris que les pauvres terroristes, surpris par la baisse brutale de la température et la neige, ont pensé avoir été abandonnés, eux qui vivent misérablement de charpies, se sont demandés ce qu’il allait leur arriver…
Et j’étais loin de penser que leur père spirituel ne les avait pas oubliés et qu’il se devait de les sauver de cet enfer climatique, lui qui leur avait proposé le paradis et en prime 80 vierges! Il avait raison le bougre, ces gens-là peuvent devenir rancuniers… Alors, il fallait démarrer quelque part et le choix de Kasserine n’est guère fortuit, la toponymie du lieu désigne deux palais, symbolique du partage du pouvoir entre les deux antagonistes qui se détestent cordialement.
Et avec la chance qu’il avait le gourou, le concours de circonstances aidant, la machine destructrice redémarra au quart de tour, car BCE était isolé et seul s’appuyant sur son rejeton de fils alors que son indigne fils spirituel se comportait comme un bourricot à l’image de son pseudo-homonyme, lequel était passé par SAINT ANNE…
Et si on y ajoute l’anniversaire de l’inébranlable UGTT, le PM à DAVOS c’était le moment rêvé de semer la pagaïe, de rendre encore une fois les ceintures de nos villes encore plus explosives, d’envahir les symboles de l’ETAT et tutti quanti.
Et si ces gens, pleins de haine, considèrent que la machine de l’ETAT est définitivement grippée alors que la majorité des gens de ce pays –y compris eux-mêmes- a été formé par l’ETAT qui, ensuite, les a recrutés dans les services de l’ETAT, et après de bons et loyaux au service de l’ETAT, leur a servi une retraite étatique et même le jour de leur mort, seraient enterrés dans un cimetière étatique, alors pourquoi aujourd’hui se raccrochent-ils à l’ETAT qui lui n’a plus les moyens de prendre en charge tout ce beau monde qui na jamais appris à faire et à créer? Donc comment résoudre ce problème? Le gourou s’adresse au seigneur, les autres pleurnichent sur les plateaux… Que le seigneur sauvegarde le pays de la folie du gourou et de l’immobilisme des autres ….