Pour la neuvième édition consécutive, le Salon de l’immobilier Ttunisien à Paris (SITAP) se tiendra du 13 au 16 mai prochain, à l’Espace des expositions de la Porte Champerret, dans le 17ème arrondissement de Paris. Pendant quatre jours, cet espace dans l’ouest de la capitale française sera le lieu de rencontre désormais incontournable des acteurs du marché de l’immobilier tunisien: d’un côté, les promoteurs qui ont pris l’habitude depuis huit ans de traverser la Méditerranée pour aller à la rencontre d’une clientèle plus fortunée, et, de l’autre, des Tunisiens de France et d’ailleurs, mais également des étrangers –en majorité des Français- intéressés par l’achat d’un bien immobilier en Tunisie.
Lieu de rencontre incontournable parce que chacun –ces deux parties, mais également les banques, les assurances, etc.- y trouvent leur compte.
Les Tunisiens Résidents à l’Etranger (TRE), cœur de la cible des promoteurs immobiliers, y viennent «parce qu’ils n’ont plus le temps de faire autrement», explique Ridha Lahmar, responsable de la communication de la société ORSAF (Organisation de Salons et Foires), organisateur du SITAP. C’est-à-dire de faire, ni en France ni en Tunisie, à l’occasion de leur retour pour les vacances, toutes les démarches –chronophages- de l’identification à la conclusion d’achat d’un bien immobilier.
Mais ce Salon imaginé et créé il y a huit ans par Kamel Landolsi, lui-même promoteur immobilier, est également très utile à ses confrères car, souligne le responsable de la communication de la société ORSAF, ceux-ci écoulent leurs produits de moins en moins facilement. «Il y a une vingtaine d’années ils vendaient sur plan. Ensuite, logements et locaux commerciaux n’ont plus été vendus qu’une fois prêts, et aujourd’hui il faut du temps pour les écouler».
Il n’est donc guère étonnant que l’Association professionnelle de la promotion immobilière et de la construction (APIC), créée et présidée par Chedly Sellami, s’engage à fond aux côtés de l’organisateur du SITAP.
Cet engagement, le président de l’APIC l’a manifesté en participant à la conférence de presse de présentation de la 9ème édition du SITAP et en réunissant la veille les participants à la précédente pour les mobiliser et les convaincre d’y participer de nouveau. «Les promoteurs immobiliers, qui prennent part au SITAP quand ils ont un produit prêt à être commercialisé, sont satisfaits de leur participation», affirme le président de l’APIC.
«Généralement, le nombre de ventes réalisées par les promoteurs pendant le SITAP est tenu secret, mais nous avons un indicateur qui nous permet de nous en faire une idée: le nombre de photocopie de cartes d’identité. Grâce à cela, nous estimons à plusieurs centaines le nombre de promesses de vente signées» pendant les quatre jours du Salon, indique Ridha Lahmar.
Habituée du SITAP, la Société de promotion immobilière Elimrane y réalise 20% de son chiffre d’affaires annuel, confirme son directeur général, Mohamed Fendri.
En outre, d’après les sondages réalisés par l’organisateur à la fin de chaque édition, le taux de satisfaction des exposants oscille généralement entre 60 et 70%. Un taux que les responsables d’ORSAF font tout bien sûr pour améliorer.
D’abord, en étant à l’écoute de leurs clients. «Bien sûr il y a des problèmes, mais les responsables du SITAP sont à l’écoute», se félicite le président de l’APIC.
Ensuite, en s’efforçant d’enrichir le Salon par de nouvelles idées. Ainsi, la neuvième édition sera rehaussée par la présence de célébrités tunisiennes et agrémentée par une tombola dont l’heureux gagnant aura droit à un bon d’achat de 5.000 dinars pour acquérir des biens d’ameublement.