Le coût de la détérioration de l’environnement a atteint 2,71% du PIB, selon le premier rapport sur les problématiques et les pressions exercées sur les écosystèmes et les ressources.
Le rapport présenté, mercredi 27 janvier, lors de la réunion de la commission sectorielle de l’environnement et du développement durable, révèle que la garantie de la pérennité du processus de développement nécessite la maîtrise de la gestion des ressources naturelles et des capacités existantes.
Il s’agit en outre de rationaliser l’utilisation de ces ressources, de protéger les composantes environnementales et les richesses naturelles, outre la préservation des équilibres écologiques et le renforcement de l’économie verte.
Le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Nejib Derouich, a mis l’accent sur l’importance de la participation de tous les acteurs et représentants de la société civile dans l’élaboration des orientations liées à l’environnement et au développement durable dans le cadre du prochain plan de développement (2016/2020).
Il a évoqué les capacités importantes d’emploi dans le domaine environnemental, soulignant que la valeur ajoutée essentielle du plan réside en sa capacité à accélérer le rythme de création d’emplois surtout au profit des jeunes.
Derouich estime important de mettre en place des incitations à la création de projets dans les domaine des énergies renouvelables, des technologies biologiques, de l’environnement, de l’emploi environnemental et des professions vertes en milieu urbain qui s’inscrivent dans le cadre du processus de développement durable et se caractérisent par leur haute employabilité.
Au cours de la réunion, les participants ont passé en revue le contenu des 2ème et 3ème parties du document d’orientation du plan quinquennal de développement 2016/2020. Ils ont examiné les orientations, les stratégies, les programmes et les projets programmés dans le domaine de l’environnement, du développement durable et de l’économie verte.