Cinq associations tunisiennes s’activent actuellement, dans le cadre du programme régional “Hia” (Elle) d’appui à la femme leader, à mettre en place une stratégie de communication afin de promouvoir un centre des politiques publiques. “Baptisé “Hia”, ce centre vise à institutionnaliser ce programme régional, lancé en décembre 2013, par l’Académie de développement international dans la région MENA”, a fait savoir le coordinateur régional de l’académie, Ahmed Assal, lors d’un atelier de travail, tenu samedi 30 janvier à Tunis.
Assal souligne que l’institutionnalisation du programme, qui se poursuit jusqu’à novembre 2016 dans cinq pays arabes (Jordanie, Tunisie, Liban, Yémen et Egypte), tend aussi à tirer profit des compétences féminines qui y participent.
Le centre Hia sera une sorte de laboratoire de politiques générales, où des sessions de formation sur le contrôle des élections et la bonne gouvernance seront organisées au profit des participantes.
Prenant la parole, le coordinateur national du programme “HIA” à Tunis et vice-président de l’association “jeunes sans frontières”, Ahmed Alouche, a fait savoir que l’objectif de cet atelier de travail est de mettre au point une stratégie de communication visant à promouvoir ce centre.
Le centre Hia sera accessible à toutes les femmes ainsi qu’à toutes les organisations et associations oeuvrant dans le domaine, précise Alouche, annonçant, par ailleurs, l’organisation, au cours de la semaine prochaine d’un atelier de formation sur “l’influence sur les politiques publiques”.
Financé par l’agence suédoise de développement international, ce programme vise essentiellement à renforcer la participation de la femme à la vie publique au Moyen-Orient et en Afrique du Nord.