Rached Ghannouchi, leader du mouvement Ennahdha, membre de la coalition au pouvoir, a établi une corrélation étroite entre la promotion du développement et la simplification des procédures administratives liées à l’investissement et à la création des projets.
S’exprimant devant la presse en marge d’un colloque tenu à Hammamet, sur les perspectives de développement en Tunisie, Ghannouchi a mis l’accent sur la nécessité d’engager des réformes substantielles et de réviser les lois relatives à l’investissement.
“Le développement est une question hautement complexe qui exige d’introduire des réformes législatives, administratives et culturelles”, a-t-il soutenu, soulignant “la nécessité d’identifier les obstacles endiguant l’employabilité des jeunes”. “Face à l’incapacité du secteur public à résorber les demandes additionnelles d’emploi, l’Etat est appelé à inciter les jeunes à lancer leurs propres projets”, a-t-il plaidé.
De son côté, le secrétaire général de l’association “Namaa Tounes” (Essor de la Tunisie), Jamel Boukhris, a souligné que la réalisation des objectifs de la révolution est intimement liée à l’impulsion de l’investissement et à la création des postes d’emploi, déplorant à ce propos “la désaffection des hommes d’affaires et des investisseurs à l’égard de la création des projets”.
Initiative conjointe de l’association “Namaa Tounes” et d’un bureau d’affaires et d’investissement, le colloque s’est penché sur l’examen de la loi des finances et des solutions possibles pour impulser l’investissement et l’emploi.