Des dégâts matériels directs et indirects de l’ordre de 4 millions de dinars ont été occasionnés par les mouvements de protestation observés par un nombre d’agents et de chauffeurs de camions, relevant de la Société Tunisienne d’Acconage et Manutention (STAM) au port de La Goulette, selon les estimations du chargé de l’information et de la communication au cabinet du ministre du transport, Ghassen Ouji.
Près de trente agents (sur 300), ont fermé depuis hier mercredi, la porte principale du port de La Goulette et bloqué la route, ce qui a mené à la paralysie totale de l’activité de ce port, a-t-il déclaré à l’agence TAP.
Selon lui, “quatre navires étrangers sont encore à quai au port de La Goulette, en attendant de trouver une solution à ces mouvements de protestations. Un navire italien transportant des composants aéronautiques a décidé de quitter le port sans avoir déchargé sa marchandise alors qu’un nombre important de bateaux attendent l’autorisation pour entrer dans le port”.
Pour Ouji, “les revendications des protestataires, à savoir l’augmentation du nombre d’heures de travail supplémentaires soumis au régime forfaitaire est irrationnel puisqu’ils veulent que les heures supplémentaires soient payées même s’ils ne les font pas”. Mais, précise le chargé de l’information au ministère du Transport, c’est un mouvement anarchique qui n’a été revendiqué par aucune partie.