Les travaux de la Commission élargie tuniso-algérienne dans le domaine de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique ont démarré, mardi 9 février à Tunis, avec au menu la création d’un espace universitaire et de recherche commun entre les deux pays, à travers l’échange de vues et d’expertises en matière d’enseignement supérieur.
Il s’agit également d’examiner les moyens de diversifier la coopération inter-universitaire, de renforcer la mobilité entre les chercheurs et les structures de recherche dans les deux pays.
Intervenant à cette occasion, Chiheb Bouden, ministre tunisien de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a appelé les universités tunisiennes et algériennes à multiplier les conventions en matière de mobilité estudiantine et des enseignants et à encourager la co- tutelle des thèses de doctorat.
Il propose la mise en place d’un programme unifié en matière de mobilité des étudiants, une mesure qui ne manquera pas d’améliorer la qualité de l’enseignement supérieur et la recherche scientifique dans les deux pays, estime-t-il.
S’attardant sur les obstacles qui endiguent le développement des projets de développement, le ministre a mentionné l’absence de mécanismes d’appui aux projets de coopération bilatérale et l’absence de réseautage entre les structures de recherche. De tels facteurs ont manifestement bridé l’échange scientifique entre les chercheurs et les structures de recherche dans les deux pays, a-t-il regretté, mettant l’accent sur l’engagement du ministère à réactiver l’appel d’offres tuniso-algérien, à l’élargir son domaine et à consolider ses ressources financières.
Bouden a plaide, également, en faveur d’un partenariat solide dans le domaine des études doctorales et à la création d’écoles doctorales communes dans les secteurs stratégiques dans les deux pays.
Pour sa part, le ministre algérien de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hajjar, a jugé cette réunion une “occasion inédite”, se déclarant optimiste de parvenir à promouvoir l’échange des expériences et des expertises.
A noter que plusieurs responsables tunisiens et algériens ainsi que des enseignants, chercheurs et étudiants prennent part à ces travaux.