L’ARP a adopté, mardi 9 février, l’accord de prêt facilitant la restructuration des finances publiques, conclu à Tunis le 28 novembre 2015 entre la BCT, pour le compte de l’Etat tunisien, et le FMA (Fonds monétaire arabe), pour un montant de 150 millions de dinars.
Ce prêt cible la réforme de la politique fiscale, la modernisation de l’administration fiscale et des équilibres globaux. Il sera remboursé sur 4 ans, avec un taux d’intérêt de 1,3%. Le ministre des Finances, Slim Chaker, a assuré que ce prêt n’est pas conditionné et constitue un soutien au budget de l’Etat, surtout qu’il va permettre de moderniser le système fiscal et, partant, améliorer les revenus du Budget.
Pour le gouverneur de la BCT, Chedly Ayari, “l’emprunt est un mal nécessaire”, étant donné le faible taux d’épargne en Tunisie, soulignant qu’il faut faire un choix entre “contracter des prêts auprès de l’extérieur, ou augmenter le taux d’épargne, réduire les dépenses de l’Etat et la masse salariale”.