Selon le site Climateaction du PNUE (Programme des Nations unies pour l’environnement), il faut accélérer les progrès vers une économie circulaire, celle qui favorise le recyclage et la réutilisation des matériaux pour les réintroduire dans les systèmes de production.
Il ne s’agit pas seulement d’une approche respectueuse de l’environnement, mais aux avantages économiques multiples, indique l’auteur d’un article intitulé “une nouvelle approche contre le plastique s’impose pour la santé de nos océans”. Jusqu’à ce jour, seulement 5% des plastiques sont recyclés dans le monde avec une grande possibilité de retrouver les produits et les emballages en plastique utilisés dans les sites d’enfouissement ou dans les océans.
Des études sont allées jusqu’à dire qu’il y aura autant de plastique que de poissons dans quelques décennies, si rien n’est fait.
Selon la même source, 8 tonnes de déchets plastiques sont rejetés dans les océans chaque année. Au rythme actuel, ce chiffre devrait doubler d’ici 2030, puis à nouveau deux ans plus tard.
Derrière cette catastrophe, se trouve l’immense croissance de la production du plastique au cours du dernier demi-siècle, avec 20 fois plus de produits aujourd’hui qu’en 1964. Ceci nécessite, d’après la même source, la création d’une économie circulaire qui oblige les sociétés de production, les détaillants, les gouvernements, les bureaux d’études et de nombreuses autres parties, à travailler de concert pour réduire les impacts de cette industrie sur l’environnement. “Sans une transition efficace vers une économie circulaire, le volume des déchets plastiques dans les océans va continuer à croître et l’impact que cela peut avoir sur nous tous est incommensurable”, conclut l’auteur de l’article.
Voilà une idée à même de pousser le ministre tunisien de l’Environnement et du Développement durable à aller plus loin dans son combat contre les fabricants de sacs en plastique.