La pollution est responsable de 5,5 millions de décès prématurés dans le monde chaque année, dont la moitié en Chine et en Inde, deux des pays qui connaissent la plus forte croissance économique, selon l’Agence France Presse (AFP) qui cite une étude américaine.
“Actuellement, la pollution de l’air à Pékin et New Delhi dépasse, certains jours, les 300 micro-grammes de particules fines par mètre cube d’air, soit huit à dix fois la limite estimée nécessaire pour que la population puisse préserver des poumons et un système cardiovasculaire en bonne santé”, a expliqué vendredi Dan Greenbaum, président du Health Effects institutes à Boston (USA).
Les centrales électriques, les usines, l’échappement automobile, la combustion du charbon et du bois produisent des particules très fines qui restent en suspension dans l’air et sont très dangereuses pour la santé, a poursuivi l’environnementaliste en présentant l’étude.
Au cours des cinquante dernières années, l’Amérique du Nord, l’Europe occidentale et le Japon ont fait d’énormes progrès pour combattre la pollution en optant pour des carburants et des véhicules plus propres en limitant la combustion du charbon, a-t-il poursuivi en marge de la conférence annuelle de l’American Association for the Avancement of Science (AAAS) qui s’est tenue le week-end dernier à Washington.