La réunion périodique de la Commission nationale de suivi des filières agricoles et alimentaires a décidé d’adopter de nouveau le système de quotas et de fixer le seuil de production des poulets de chair selon les besoins du marché, à 9.500 tonnes (T), pour le mois de mars et à 10.000 tonnes T par mois, pour avril et mai.
Il a été également convenu, au cours de cette réunion, tenue vendredi 19 février à Tunis, de rééchelonner les dettes du secteur avicole et de poursuivre le stockage de 15 millions d’oeufs pour le mois de ramadan (juin 2016).
Le Groupement interprofessionnel des produits avicoles et cunicoles (GIPAC) a été chargé de l’élaboration d’une étude proposant un instrument de régulation autre que ceux de stockage et de l’exportation, l’envoi précoce des poules pondeuses vers l’abattage et l’octroi d’une prime aux éleveurs.
Les autres décisions portent sur la conclusion de contrats de production, l’application d’un cahier des charges permanent pour les volailles et dérivés ainsi la libéralisation des exportations, l’appui aux exportateurs lors de la prospection de nouveaux marchés et l’accélération de la promulgation du décret organisant le secteur avicole.
Ont pris part à cette réunion les ministres du Commerce, de l’Industrie et de l’Agriculture, et les représentants de l’UTAP (Fédération nationale des aviculteurs) et de l’UTICA (Chambre nationale des abattoirs).
Le ministre de l’Agriculture, Sâad Seddik, a assuré que la Banque nationale agricole (BNA) va injecter les liquidités nécessaires au GIPAC pour payer leur dû aux éleveurs et abattoirs qui ont procédé aux opérations de stockage de viande et des oeufs.
Il a été décidé d’assurer l’application immédiate de ces décisions et de programmer une séance d’évaluation dans 15 jours.